1996R2223 — FR — 10.06.2009 — 010.001
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RÈGLEMENT (CE) No 2223/96 DU CONSEIL du 25 juin 1996 relatif au système européen des comptes nationaux et régionaux dans la Communauté (JO L 310, 30.11.1996, p.1) |
Modifié par:
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Journal officiel |
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No |
page |
date |
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L 58 |
1 |
27.2.1998 |
||
RÈGLEMENT (CE) No 1500/2000 DE LA COMMISSION du 10 juillet 2000 |
L 172 |
3 |
12.7.2000 |
|
RÈGLEMENT (CE) No 2516/2000 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 7 novembre 2000 |
L 290 |
1 |
17.11.2000 |
|
L 139 |
3 |
23.5.2001 |
||
RÈGLEMENT (CE) No 2558/2001 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 3 décembre 2001 |
L 344 |
1 |
28.12.2001 |
|
RÈGLEMENT (CE) No 113/2002 DE LA COMMISSION du 23 janvier 2002 |
L 21 |
3 |
24.1.2002 |
|
RÈGLEMENT (CE) No 359/2002 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 12 février 2002 |
L 58 |
1 |
28.2.2002 |
|
RÈGLEMENT (CE) No 1267/2003 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 16 juin 2003 |
L 180 |
1 |
18.7.2003 |
|
RÈGLEMENT (CE) No 1392/2007 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 13 novembre 2007 |
L 324 |
1 |
10.12.2007 |
|
RÈGLEMENT (CE) No 400/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 23 avril 2009 |
L 126 |
11 |
21.5.2009 |
NB: Cette version consolidée contient des références à l'unité de compte européenne et/ou à l'écu. Les deux doivent être entendues, depuis le 1er janvier 1999 comme des références à l'euro — Règlement (CEE) no 3308/80 du Conseil (JO L 345 du 20.12.1980, p. 1) et règlement (CE) no 1103/97 du Conseil (JO L 162 du 19.6.1997, p. 1). |
RÈGLEMENT (CE) No 2223/96 DU CONSEIL
du 25 juin 1996
relatif au système européen des comptes nationaux et régionaux dans la Communauté
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment son article 213,
vu le projet de règlement soumis par la Commission,
vu l'avis du Parlement européen ( 1 ),
vu l'avis de l'Institut monétaire européen ( 2 ),
vu l'avis du Comité économique et social ( 3 ),
(1) considérant que la mise en œuvre et le suivi de l'Union économique et monétaire nécessitent des informations comparables, à jour et fiables sur la structure et l'évolution de la situation économique de chaque pays et/ou région;
(2) |
considérant que la Commission doit contribuer à la gestion de l'Union économique et monétaire et, notamment, faire rapport au Conseil sur les progrès faits par les États membres dans l'accomplissement de leurs obligations pour la réalisation de l'Union économique et monétaire; |
(3) |
considérant que les comptes économiques représentent un outil fondamental pour analyser la situation économique d'un pays et/ou d'une région, pour autant qu'ils soient élaborés sur la base de principes uniques et non diversement interprétables; |
(4) |
considérant que la Commission doit utiliser des agrégats des comptes nationaux pour les calculs communautaires administratifs et en particulier budgétaires; |
(5) |
considérant que, en 1970, a été publié un document administratif, intitulé «Système européen de comptes économiques intégrés» (SEC), qui couvrait le domaine régi par le présent règlement et qui avait été établi par les seuls soins et sous la seule responsabilité de l'Office statistique des Communautés européennes; que ce document était l'aboutissement des travaux menés depuis plusieurs années par l'Office statistique des Communautés européennes, en collaboration avec les instituts nationaux de statistique des États membres, pour l'élaboration d'un système de comptabilité nationale répondant aux besoins de la politique économique et sociale de la Communauté et qu'il représentait la version communautaire du système de comptabilité nationale des Nations unies, lequel avait été utilisé jusque-là au niveau communautaire; |
(6) |
considérant que, en vue d'une mise à jour du texte initial, une deuxième édition de ce document a été publiée en 1979 (ci-après dénommée «SEC deuxième édition») ( 4 ); |
(7) |
considérant que la commission des statistiques des Nations unies a adopté en février 1993 le nouveau système de comptabilité nationale (SCN) afin d'assurer dans tous les pays membres des Nations unies la comparabilité des résultats au niveau mondial; |
(8) |
considérant qu'il convient, en matière de comptes environnementaux, de tenir compte de la communication de la Commission au Parlement européen et au Conseil du 21 décembre 1994 intitulée «Orientations pour l'Union européenne concernant les indicateurs environnementaux et la comptabilité verte nationale»; |
(9) |
considérant que la Communauté coopère, d'une manière mutuellement avantageuse, avec des pays tiers, particulièrement avec ceux de l'Espace économique européen (EEE); |
(10) |
considérant qu'un système européen de comptes doit être instauré pour le besoin de l'Union économique et monétaire et qu'il devra être utilisé pour l'établissement des comptes nationaux et régionaux prévus par des actes communautaires; |
(11) |
considérant que les résultats des comptes et tableaux de tous les États membres élaborés suivant le système instauré par le présent règlement doivent être mis à la disposition des utilisateurs par la Commission à des dates précises, en particulier en ce qui concerne le suivi de la convergence économique et afin d'assurer la coordination la plus étroite des politiques économiques des États membres; |
(12) |
considérant que le système instauré par le présent règlement est appelé à se substituer graduellement à tout autre système en tant que cadre de référence des normes, définitions, classifications et règles comptables communes destiné à l'élaboration des comptes des États membres pour les besoins de la Communauté, permettant ainsi d'obtenir des résultats comparables entre États membres; |
(13) |
considérant que ces résultats statistiques doivent être accessibles aux citoyens, dans le respect du principe de transparence; |
(14) |
considérant que le système établi par le présent règlement, qui représente la version du SNC des Nations unies adaptée aux structures des économies des États membres, doit respecter l'architecture de celui-ci, afin de pouvoir disposer d'informations comparables à celles élaborées par les principaux partenaires mondiaux; |
(15) |
considérant que les dates d'élaboration doivent être modulées par grandes catégories des comptes et tableaux et que seules les informations essentielles pour les besoins de la Communauté doivent faire l'objet de traitements statistiques et de communications à la Commission à des dates précises; |
(16) |
considérant, toutefois, que, compte tenu du volume et de l'importance des comptes visés, du niveau de détail et de la portée géographique, ainsi que de la situation en matière statistique dans les États membres, certains délais supplémentaires de transmission des données sont accordés à titre exceptionnel et temporaire à des États membres qui, objectivement, se trouvent dans l'impossibilité de se conformer aux délais prescrits par le présent règlement; |
(17) |
considérant qu'une décision sur la répartition des services d'intermédiation financière indirectement mesurés (SIFIM) devrait être prise ultérieurement; |
(18) |
considérant que, conformément au principe de subsidiarité, la création de normes statistiques communes permettant de produire des informations comparables est une action qui ne peut être traitée avec efficacité qu'au niveau communautaire et que leur mise en œuvre se fera dans chaque État membre, sous l'autorité des organismes et institutions préposés à l'élaboration des statistiques officielles; |
(19) |
considérant qu'il convient de prévoir une procédure d'adaptation et de mise à jour des dispositions du présent règlement en coopération avec le comité du programme statistique des Communautés européennes (CPS), institué par la décision 89/382/CEE, Euratom ( 5 ); que cette procédure d'adaptation se limite à des modifications qui n'augmentent pas les ressources propres; |
(20) |
considérant que le comité du programme statistique et le comité des statistiques monétaires, financières et de balance des paiements (CMFB), institué par la décision 91/115/CEE ( 6 ), se sont prononcés en faveur du projet du présent règlement; |
(21) |
considérant que la directive 89/130/CEE, Euratom du Conseil, du 13 février 1989, relative à l'harmonisation de l'établissement du produit national brut aux prix du marché ( 7 ) (PNBpm) stipule que la comparabilité du PNBpm est assurée par le respect des définitions et des règles de comptabilisation du système européen de comptes économiques intégrés et que le règlement (CEE, Euratom) no 1553/89 du Conseil, du 29 mai 1989, concernant le régime uniforme définitif de perception des ressources propres provenant de la taxe sur la valeur ajoutée ( 8 ) prévoit que, aux fins du calcul du taux moyen pondéré de la TVA, la répartition des opérations imposables est déterminée au moyen des comptes nationaux établis conformément au système européen de comptes économiques intégrés et qu'il convient pour ces actes, de même que dans le contexte du règlement (CE) no 3605/93 du Conseil, du 22 novembre 1993, relatif à l'application du protocole sur la procédure concernant les déficits excessifs ( 9 ), de la décision 94/728/CE, Euratom du Conseil, du 31 octobre 1994, relative au système des ressources propres des Communautés européennes ( 10 ) et de la décision 94/279/CE du Conseil, du 31 octobre 1994, concernant la discipline budgétaire ( 11 ), de prévoir une période transitoire pour l'application du système instauré par le présent règlement, |
A ARRÊTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:
Article premier
Objectifs
1. Le présent règlement a pour objet d'instaurer le système européen de comptes 1995, ci-après dénommé «SEC 95», en prévoyant:
a) une méthodologie relative aux normes, définitions, nomenclatures et règles comptables communes, destinée à permettre l'élaboration de comptes et de tableaux sur des bases comparables pour les besoins de la Communauté, et des résultats selon les modalités prévues à l'article 3;
b) un programme de transmission pour les besoins de la Communauté suivant des dates précises des comptes et tableaux élaborés selon le SEC 95.
2. Le présent règlement s'applique, compte tenu des articles 7 et 8, à tous les actes communautaires où il est fait référence au SEC ou à ses définitions.
3. Le présent règlement n'oblige aucun État membre à élaborer pour ses propres besoins les comptes suivant le SEC 95.
Article 2
Méthodologie
1. La méthodologie du SEC 95, visée à l'article 1er paragraphe 1 point a), figure à l'annexe A.
2. Les modifications de la méthodologie du SEC 95 destinées à en éclaircir et améliorer le contenu sont arrêtées par la Commission à condition qu’elles ne changent pas les concepts de base, qu’elles n’exigent pas de ressources supplémentaires pour leur mise en œuvre et que leur mise en application n’engendre aucune augmentation des ressources propres. Ces mesures, qui visent à modifier des éléments non essentiels du présent règlement, y compris en le complétant, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 4, paragraphe 2.
3. Le Conseil, selon les dispositions pertinentes du traité, se prononcera, au plus tard le 31 décembre 1997, sur l'introduction du système de répartition des services d'intermédiation financière indirectement mesurés (SIFIM) décrit à l'annexe I de l'annexe A et arrêtera, le cas échéant, les mesures nécessaires à sa mise en œuvre.
Article 3
Transmission à la Commission
1. Les États membres transmettent à la Commission (Eurostat) les comptes et les tableaux qui figurent à l’annexe B, dans les délais prescrits pour chaque tableau, sous réserve des dérogations prévues par ladite annexe.
2. Les États membres transmettent les résultats de l'annexe B, y compris les données déclarées confidentielles par les États membres en vertu de la législation ou des pratiques nationales concernant la confidentialité statistique, conformément aux dispositions du règlement (Euratom, CEE) no 1588/90 du Conseil, du 11 juin 1990, relatif à la transmission à l'Office statistique des Communautés européennes d'informations statistiques couvertes par le secret ( 12 ), qui régit le traitement confidentiel de l'information.
Dans les limites fixées à l’article 2, paragraphe 2, toute adaptation (nouveaux tableaux, pays et/ou régions concernés) des informations demandées aux États membres est arrêtée par la Commission. Ces mesures, qui visent à modifier des éléments non essentiels du présent règlement, y compris en le complétant, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 4, paragraphe 2.
Article 4
1. La Commission est assistée par le comité du programme statistique (ci-après dénommé «comité»).
2. Dans le cas où il est fait référence au présent paragraphe, l’article 5 bis, paragraphes 1 à 4, et l’article 7 de la décision 1999/468/CE s'appliquent, dans le respect des dispositions de l’article 8 de celle-ci.
Article 5
Tâches du comité
Le comité examine toutes les questions soulevées par son président en ce qui concerne l'application du présent règlement soit à l'initiative de celui-ci, soit à la demande d'un État membre.
Article 6
Coopération avec d'autres comités
1. Pour toutes les questions relevant de la compétence du comité des statistiques monétaires, financières et de balance des paiements (CMFB), la Commission demande l'avis de ce comité conformément aux termes de l'article 2 de la décision 91/115/CEE.
2. La Commission transmet au comité du produit national brut institué par la directive 89/130/CEE, Euratom toute information relative à la mise en œuvre du présent règlement nécessaire pour l'exécution de son mandat.
Article 7
Date de mise en application et de première transmission des données
1. Le SEC 95 est appliqué pour la première fois aux données établies en vertu de l'annexe B, à transmettre en avril 1999.
2. Les données sont transmises à la Commission (Office statistique) conformément aux délais fixés à l'annexe B.
3. Conformément au paragraphe 1, avant la première transmission suivant le SEC 95, les États membres continuent à communiquer à la Commission (Office statistique) les comptes et les tableaux établis en l'application du SEC deuxième édition.
4. Sans préjudice de l'article 19 du règlement (CEE, Euratom) no 1552/89 du Conseil, du 29 mai 1989, portant application de la décision 88/376/CEE, Euratom relative au système des ressources propres des Communautés ( 13 ), la Commission vérifie avec l'État membre concerné l'application du présent règlement et soumet les résultats de ces vérifications au comité institué à l'article 4 paragraphe 1 du présent règlement.
Article 8
Dispositions transitoires
1. Aux fins du budget et des ressources propres, par dérogation à l'article 1er paragraphe 2 et à l'article 7, le système européen des comptes économiques intégrés en vigueur au sens de l'article 1er paragraphe 1 de la directive 89/130/CEE, Euratom et des actes juridiques s'y référant [notamment les règlements (CEE, Euratom) no 1552/89 et (CEE, Euratom) no 1553/89 et les décisions 94/728/CE, Euratom et 94/729/CE] est le SEC deuxième édition, tant que la décision 94/728/CE, Euratom est en vigueur.
1 bis. Aux fins de la détermination de la ressource propre fondée sur la TVA et par dérogation au paragraphe 1, les États membres peuvent utiliser les données basées sur le nouveau système européen des comptes économiques intégrés (SEC 95), tant que la décision 94/728/CE, Euratom est en vigueur.
2. En ce qui concerne les notifications des États membres à la Commission dans le cadre de la procédure concernant les déficits publics excessifs, prévues par le règlement (CE) no 3605/93, le système européen des comptes économiques intégrés est le SEC deuxième édition jusqu'à la notification du 1er septembre 1999.
3. L'application du SEC deuxième édition prévue aux paragraphe 1 et 2 du présent article est assurée par l'adaptation des données recueillies, en vertu de l'article 7 paragraphe 1, sur la base du SEC 95, de manière à tenir compte des modifications résultant des différences de concepts, définitions ou nomenclatures entre le SEC deuxième édition et le SEC 95.
La mise en œuvre de ce principe sera établie pour le mois de décembre 1996 au plus tard, selon la procédure prévue à l'article 6 de la directive 89/130/CEE, Euratom.
Article 9
Le présent règlement entre en vigueur le vingtième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel des Communautés européennes.
ANNEXE A
SYSTÈME EUROPÉEN DES COMPTES
SEC 1995
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE 1. |
ARCHITECTURE GÉNÉRALE |
LES FONCTIONS DU SEC |
|
Cadre d'analyse et de définition des politiques |
|
Les huit caractéristiques des concepts du SEC |
|
Le SEC 1995 et le SCN 1993 |
|
Le SEC 1995 et le SEC 1970 |
|
LES CARACTÉRISTIQUES DU SEC |
|
Les unités statistiques et leurs regroupements |
|
Unités et secteurs institutionnels |
|
Unités d'activité économique au niveau local et branches d'activité |
|
Unités résidentes et non résidentes; économie totale et reste du monde |
|
Les flux et les stocks |
|
Flux |
|
Opérations |
|
Propriétés des opérations |
|
Opérations entre unités institutionnelles et opérations internes |
|
Opérations monétaires et opérations non monétaires |
|
Opérations avec et sans contrepartie |
|
Modification du traitement de certaines opérations |
|
Reclassement d'opérations |
|
Éclatement d'opérations |
|
Identification de la partie principale à une opération |
|
Cas particuliers |
|
Autres changements d'actifs |
|
Autres changements de volume d'actifs et de passifs |
|
Gains et pertes de détention |
|
Stocks |
|
Le système de comptes et les agrégats |
|
Règles comptables |
|
Terminologie relative aux deux parties des comptes |
|
Doubles et quadruples entrées |
|
Évaluation |
|
Règles particulières d'évaluation des produits |
|
Évaluation à prix constants |
|
Moment d'enregistrement |
|
Consolidation et enregistrement net |
|
Consolidation |
|
Enregistrement net |
|
Comptes, soldes comptables et agrégats |
|
La séquence des comptes |
|
Le compte de biens et services |
|
Le compte du reste du monde |
|
Soldes comptables |
|
Agrégats |
|
Le cadre entrées-sorties |
|
CHAPITRE 2. |
LES UNITÉS ET LEURS REGROUPEMENTS |
DÉLIMITATION DE L'ÉCONOMIE NATIONALE |
|
LES UNITÉS INSTITUTIONNELLES |
|
LES SECTEURS INSTITUTIONNELS |
|
Sociétés non financières (S.11) |
|
Sociétés non financières publiques (S.11001) |
|
Sociétés non financières privées nationales (S.11002) |
|
Sociétés non financières sous contrôle étranger (S.11003) |
|
Sociétés financières (S.12) |
|
Banque centrale (S.121) |
|
Autres institutions financières monétaires (S.122) |
|
Autres intermédiaires financiers, à l'exclusion des sociétés d'assurance et des fonds de pension (S.123) |
|
Auxiliaires financiers (S.124) |
|
Sociétés d'assurance et fonds de pension (S.125) |
|
Administrations publiques (S.13) |
|
Administration centrale (S.1311) |
|
Administrations d'États fédérés (S.1312) |
|
Administrations locales (S.1313) |
|
Administrations de sécurité sociale (S.1314) |
|
Ménages (S.14) |
|
Employeurs (y compris travailleurs indépendants) (S.141 et S.142) |
|
Salariés (S.143) |
|
Bénéficiaires de revenus de la propriété (S.1441) |
|
Bénéficiaires de pensions (S.1442) |
|
Bénéficiaires d'autres revenus de transferts (S.1443) |
|
Autres ménages (S.145) |
|
Institutions sans but lucratif au service des ménages (S.15) |
|
Reste du monde (S.2) |
|
Classement sectoriel des types juridiques courants d'unités productrices |
|
LES UNITÉS D'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE AU NIVEAU LOCAL ET LES BRANCHES D'ACTIVITÉ |
|
L'unité d'activité économique au niveau local |
|
La branche d'activité |
|
LA NOMENCLATURE DES BRANCHES D'ACTIVITÉ |
|
LES UNITÉS DE PRODUCTION HOMOGÈNE ET LES BRANCHES HOMOGÈNES |
|
L'unité de production homogène |
|
La branche homogène |
|
LA NOMENCLATURE DES BRANCHES HOMOGÈNES |
|
CHAPITRE 3. |
LES OPÉRATIONS SUR PRODUITS |
PRODUCTION |
|
Activités principales, secondaires et auxiliaires |
|
Production (P.1) |
|
Moment d'enregistrement et évaluation de la production |
|
CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE (P.2) |
|
Moment d'enregistrement et évaluation de la consommation intermédiaire |
|
CONSOMMATION FINALE (P.3 et P.4) |
|
Dépense de consommation finale (P.3) |
|
Consommation finale effective (P.4) |
|
Moment d'enregistrement et évaluation de la dépense de consommation finale |
|
Moment d'enregistrement et évaluation de la consommation finale effective |
|
FORMATION BRUTE DE CAPITAL (P.5) |
|
Formation brute de capital fixe (P.51) |
|
Moment d'enregistrement et évaluation de la formation brute de capital fixe |
|
Variation des stocks (P.52) |
|
Moment d'enregistrement et évaluation de la variation des stocks |
|
Acquisitions moins cessions d'objets de valeur (P.53) |
|
EXPORTATIONS ET IMPORTATIONS DE BIENS ET DE SERVICES (P.6 et P.7) |
|
Exportations et importations de biens (P.61 et P.71) |
|
Exportations et importations de services (P.62 et P.72) |
|
OPÉRATIONS SUR BIENS EXISTANTS |
|
CHAPITRE 4. |
LES OPÉRATIONS DE RÉPARTITION |
RÉMUNÉRATION DES SALARIÉS (D.1) |
|
Salaires et traitements bruts (D.11) |
|
Salaires et traitements en espèces |
|
Salaires et traitements en nature |
|
Cotisations sociales à la charge des employeurs (D.12) |
|
Cotisations sociales effectives à la charge des employeurs (D.121) |
|
Cotisations sociales imputées à la charge des employeurs (D.122) |
|
IMPÔTS SUR LA PRODUCTION ET LES IMPORTATIONS (D.2) |
|
Impôts sur les produits (D.21) |
|
Taxes du type «TVA» (D.211) |
|
Impôts et droits sur les importations, à l'exclusion de la TVA (D.212) |
|
Impôts sur les produits, à l'exclusion de la TVA et des impôts sur les importations (D.214) |
|
Autres impôts sur la production (D.29) |
|
Impôts sur la production et les importations versés aux institutions de l'Union européenne |
|
SUBVENTIONS (D.3) |
|
Subventions sur les produits (D.31) |
|
Subventions sur les importations (D.311) |
|
Autres subventions sur les produits (D.319) |
|
Autres subventions sur la production (D.39) |
|
REVENUS DE LA PROPRIÉTÉ (D.4) |
|
Intérêts (D.41) |
|
Intérêts sur les dépôts, crédits, comptes à recevoir et comptes à payer |
|
Intérêts sur les titres |
|
Intérêts sur les effets et instruments similaires à court terme |
|
Intérêts sur les obligations |
|
Swaps de taux d'intérêt et contrats de garantie de taux |
|
Intérêts sur les opérations de crédit-bail |
|
Autres intérêts |
|
Revenus distribués des sociétés (D.42) |
|
Dividendes (D.421) |
|
Prélèvements sur les revenus des quasi-sociétés (D.422) |
|
Bénéfices réinvestis d'investissements directs étrangers (D.43) |
|
Revenus de la propriété attribués aux assurés (D.44) |
|
Loyers (D.45) |
|
Loyers des terrains |
|
Loyers des gisements |
|
IMPÔTS COURANTS SUR LE REVENU, LE PATRIMOINE, ETC. (D.5) |
|
Impôts sur le revenu (D.51) |
|
Autres impôts courants (D.59) |
|
COTISATIONS ET PRESTATIONS SOCIALES (D.6) |
|
Cotisations sociales (D.61) |
|
Cotisations sociales effectives (D.611) |
|
Cotisations sociales effectives à la charge des employeurs (D.6111) |
|
Cotisations sociales à la charge des salariés (D.6112) |
|
Cotisations sociales des travailleurs indépendants et des personnes n'occupant pas d'emploi (D.6113) |
|
Cotisations sociales imputées (D.612) |
|
Prestations sociales autres que transferts sociaux en nature (D.62) |
|
Prestations de sécurité sociale en espèces (D.621) |
|
Prestations d'assurance sociale de régimes privés (D.622) |
|
Prestations d'assurance sociale directes d'employeurs (D.623) |
|
Prestations d'assistance sociale en espèces (D.624) |
|
Transferts sociaux en nature (D.63) |
|
Prestations sociales en nature (D.631) |
|
Remboursements de prestations de sécurité sociale (D.6311) |
|
Autres prestations de sécurité sociale en nature (D.6312) |
|
Prestations d'assistance sociale en nature (D.6313) |
|
Transferts de biens et services non marchands individuels (D.632) |
|
AUTRES TRANSFERTS COURANTS (D.7) |
|
Primes nettes d'assurance dommages (D.71) |
|
Indemnités d'assurance dommages (D.72) |
|
Transferts courants entre administrations publiques (D.73) |
|
Coopération internationale courante (D.74) |
|
Transferts courants divers (D.75) |
|
Transferts courants aux institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) |
|
Transferts courants entre ménages |
|
Amendes et pénalités |
|
Loteries et paris |
|
Indemnités compensatoires |
|
Quatrième ressource propre des Communautés |
|
Divers |
|
AJUSTEMENT POUR VARIATION DES DROITS DES MÉNAGES SUR LES FONDS DE PENSION (D.8) |
|
TRANSFERTS EN CAPITAL (D.9) |
|
Impôts en capital (D.91) |
|
Aides à l'investissement (D.92) |
|
Autres transferts en capital (D.99) |
|
CHAPITRE 5. |
LES OPÉRATIONS FINANCIÈRES |
NOMENCLATURE DES OPÉRATIONS FINANCIÈRES |
|
Or monétaire et droits de tirage spéciaux (DTS) (F.1) |
|
Or monétaire (F.11) |
|
Droits de tirage spéciaux (DTS) (F.12) |
|
Numéraire et dépôts (F.2) |
|
Numéraire (F.21) |
|
Dépôts transférables (F.22) |
|
Autres dépôts (F.29) |
|
Titres autres qu'actions (F.3) |
|
Titres autres qu'actions, à l'exclusion des produits financiers dérivés (F.33) |
|
Titres à court terme autres qu'actions et produits financiers dérivés (F.331) |
|
Titres à long terme autres qu'actions et produits financiers dérivés (F.332) |
|
Produits financiers dérivés (F.34) |
|
Crédits (F.4) |
|
Crédits à court terme (F.41) |
|
Crédits à long terme (F.42) |
|
Actions et autres participations (F.5) |
|
Actions et autres participations, à l'exclusion des parts d'organismes de placement collectif (F.51) |
|
Actions cotées (F.511) et actions non cotées (F.512) |
|
Autres participations (F.513) |
|
Parts d'organismes de placement collectif (F.52) |
|
Provisions techniques d'assurance (F.6) |
|
Droits nets des ménages sur les provisions techniques d'assurance vie et sur les fonds de pension (F.61) |
|
Droits nets des ménages sur les provisions techniques d'assurance vie (F.611) |
|
Droits nets des ménages sur les fonds de pension (F.612) |
|
Provisions pour primes non acquises et provisions pour sinistres (F.62) |
|
Autres comptes à recevoir/à payer (F.7) |
|
Crédits commerciaux et avances (F.71) |
|
Autres comptes à recevoir/à payer, à l'exclusion des crédits commerciaux et avances (F.79) |
|
Poste pour mémoire: investissements directs étrangers (F.m) |
|
RÈGLES DE COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS FINANCIÈRES |
|
Évaluation |
|
Moment d'enregistrement |
|
Calcul d'opérations financières à partir des variations du compte de patrimoine |
|
Annexe 5.1: Relation avec les agrégats monétaires |
|
CHAPITRE 6. |
LES AUTRES FLUX |
CONSOMMATION DE CAPITAL FIXE (K.1) |
|
ACQUISITIONS MOINS CESSIONS D'ACTIFS NON FINANCIERS NON PRODUITS (K.2) |
|
AUTRES CHANGEMENTS D'ACTIFS (K.3 à K.12) |
|
AUTRES CHANGEMENTS DE VOLUME (K.3 à K.10 et K.12) |
|
APPARITION ÉCONOMIQUE D'ACTIFS NON PRODUITS (K.3) |
|
APPARITION ÉCONOMIQUE D'ACTIFS PRODUITS (K.4) |
|
CROISSANCE NATURELLE DE RESSOURCES BIOLOGIQUES NON CULTIVÉES (K.5) |
|
DISPARITION ÉCONOMIQUE D'ACTIFS NON PRODUITS (K.6) |
|
DESTRUCTIONS D'ACTIFS DUES À DES CATASTROPHES (K.7) |
|
SAISIES SANS COMPENSATION (K.8) |
|
AUTRES CHANGEMENTS DE VOLUME D'ACTIFS NON FINANCIERS (N.C.A.) (K.9) |
|
AUTRES CHANGEMENTS DE VOLUME D'ACTIFS ET DE PASSIFS FINANCIERS (N.C.A.) (K.10) |
|
CHANGEMENTS DE CLASSEMENT OU DE STRUCTURE (K.12) |
|
Changements de classement sectoriel ou de structure (K.12.1) |
|
Changements de classement d'actifs et de passifs (K.12.2) |
|
GAINS/PERTES NOMINAUX DE DÉTENTION (K.11) |
|
Gains/pertes neutres de détention (K.11.1) |
|
Gains/pertes réels de détention (K.11.2) |
|
Gains de détention par type d'actif financier |
|
Numéraire et dépôts (AF.2) |
|
Crédits (AF.4) et autres comptes à recevoir/à payer (AF.7) |
|
Titres autres qu'actions (AF.3) |
|
Actions et autres participations (AF.5) |
|
Provisions techniques d'assurance (AF.6) |
|
Actifs financiers libellés en devises |
|
CHAPITRE 7. |
LES COMPTES DE PATRIMOINE |
TYPES D'ACTIFS |
|
Actifs non financiers produits (AN.1) |
|
Actifs non financiers non produits (AN.2) |
|
Actifs et passifs financiers (AF.) |
|
ÉVALUATION DES ENREGISTREMENTS DANS LES COMPTES DE PATRIMOINE |
|
Principes généraux d'évaluation |
|
ACTIFS NON FINANCIERS (AN.) |
|
Actifs produits (AN.1) |
|
Actifs fixes (AN.11) |
|
Actifs fixes corporels (AN.111) |
|
Actifs fixes incorporels (AN.112) |
|
Stocks (AN.12) |
|
Objets de valeur (AN.13) |
|
Actifs non produits (AN.2) |
|
Actifs corporels non produits (AN.21) |
|
Terrains (AN.211) |
|
Gisements (AN.212) |
|
Autres actifs naturels (AN.213 et AN.214) |
|
Actifs incorporels non produits (AN.22) |
|
Actifs et passifs financiers (AF.) |
|
Or monétaire et DTS (AF.1) |
|
Numéraire et dépôts (AF.2) |
|
Titres autres qu'actions (AF.3) |
|
Crédits (AF.4) |
|
Actions et autres participations (AF.5) |
|
Provisions techniques d'assurance (AF.6) |
|
Autres comptes à recevoir/à payer (AF.7) |
|
Postes pour mémoire |
|
Biens de consommation durables (AN.m) |
|
Investissements directs étrangers (AF.m) |
|
Comptes de patrimoine financier |
|
Annexe 7.1: Définitions des différentes catégories d'actifs |
|
Annexe 7.2: Séquence des enregistrements entre le compte de patrimoine d'ouverture et le compte de patrimoine de clôture |
|
CHAPITRE 8. |
SÉQUENCE DES COMPTES ET SOLDES COMPTABLES |
LA SÉQUENCE DES COMPTES |
|
Les comptes des opérations courantes |
|
Le compte de production (I) |
|
Les comptes de distribution et d'utilisation du revenu (II) |
|
Les comptes de distribution primaire du revenu (II.1) |
|
Le compte d'exploitation (II.1.1) |
|
Le compte d'affectation des revenus primaires (II.1.2) |
|
Le compte du revenu d'entreprise (II.1.2.1) |
|
Le compte d'affectation des autres revenus primaires (II.1.2.2) |
|
Le compte de distribution secondaire du revenu (II.2) |
|
Le compte de redistribution du revenu en nature (II.3) |
|
Le compte d'utilisation du revenu (II.4) |
|
Le compte d'utilisation du revenu disponible (II.4.1) |
|
Le compte d'utilisation du revenu disponible ajusté (II.4.2) |
|
Les comptes d'accumulation (III) |
|
Le compte de capital (III.1) |
|
Le compte des variations de la valeur nette dues à l'épargne et aux transferts en capital (III.1.1) |
|
Le compte des acquisitions d'actifs non financiers (III.1.2) |
|
Le compte financier (III.2) |
|
Le compte des autres changements d'actifs (III.3) |
|
Le compte des autres changements de volume d'actifs (III.3.1) |
|
Le compte de réévaluation (III.3.2) |
|
Le compte des gains et pertes neutres de détention (III.3.2.1) |
|
Le compte des gains et pertes réels de détention (III.3.2.2) |
|
Les comptes de patrimoine (IV) |
|
Le compte de patrimoine d'ouverture (IV.1) |
|
Le compte des variations du patrimoine (IV.2) |
|
Le compte de patrimoine de clôture (IV.3) |
|
LES COMPTES DU RESTE DU MONDE (V) |
|
Les comptes des opérations courantes |
|
Le compte extérieur des opérations sur biens et services (V.I) |
|
Le compte extérieur des revenus primaires et des transferts courants (V.II) |
|
Les comptes d'accumulation (V.III) |
|
Le compte de capital (V.III.1) |
|
Le compte financier (V.III.2) |
|
Le compte des autres changements d'actifs (V.III.3) |
|
Les comptes de patrimoine (V.IV) |
|
LE COMPTE DE BIENS ET SERVICES (0) |
|
LES COMPTES ÉCONOMIQUES INTÉGRÉS |
|
LES AGRÉGATS |
|
Produit intérieur brut (PIB) aux prix du marché |
|
Excédent d'exploitation de l'économie totale |
|
Revenu mixte de l'économie totale |
|
Revenu d'entreprise de l'économie totale |
|
Revenu national (aux prix du marché) |
|
Revenu national disponible |
|
Épargne |
|
Solde des opérations courantes avec l'extérieur |
|
Capacité (+)/besoin (-) de financement de l'économie totale |
|
Valeur nette de l'économie totale |
|
PRÉSENTATION MATRICIELLE |
|
Présentation matricielle des comptes du SEC |
|
Propriétés des matrices comptables |
|
Adaptation de la matrice à format réduit à certains types d'analyses |
|
CHAPITRE 9. |
LE CADRE ENTRÉES-SORTIES |
TABLEAUX DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS |
|
TABLEAUX RELIANT LES TABLEAUX DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS AUX COMPTES DES SECTEURS |
|
TABLEAUX ENTRÉES-SORTIES SYMÉTRIQUES |
|
CHAPITRE 10. |
LA MESURE DES PRIX ET DES VOLUMES |
CHAMP D'APPLICATION DES INDICES DE PRIX ET DE VOLUME DANS LE SYSTÈME DE COMPTES |
|
Le système intégré d'indices de prix et de volume |
|
Indices de prix et de volume pour d'autres agrégats |
|
PRINCIPES GÉNÉRAUX DE MESURE DES INDICES DE PRIX ET DE VOLUME |
|
Définition des prix et des volumes des produits marchands |
|
Différences de qualité et différences de prix |
|
Principes applicables aux services non marchands |
|
Principes d'évaluation de la valeur ajoutée et du PIB |
|
DIFFICULTÉS DE MISE EN ŒUVRE DES PRINCIPES GÉNÉRAUX |
|
Application au cas général |
|
Modalités d'application à des flux particuliers |
|
Flux de biens et de services marchands |
|
Flux de services non marchands |
|
Impôts et subventions sur les produits et les importations |
|
Consommation de capital fixe |
|
Rémunération des salariés |
|
Stocks d'actifs fixes produits et variation des stocks |
|
Mesures du revenu réel de l'ensemble de l'économie |
|
CHOIX DES FORMULES D'INDICE ET DE L'ANNÉE DE BASE |
|
COMPARABILITÉ INTERNATIONALE DES INDICES DE PRIX ET DE VOLUME |
|
CHAPITRE 11. |
POPULATION ET EMPLOI |
POPULATION TOTALE |
|
POPULATION ACTIVE |
|
EMPLOI |
|
Salariés |
|
Travailleurs indépendants |
|
Emploi et résidence |
|
CHÔMAGE |
|
EMPLOIS |
|
Emplois et résidence |
|
TOTAL DES HEURES TRAVAILLÉES |
|
ÉQUIVALENCE PLEIN TEMPS |
|
VOLUME DU TRAVAIL SALARIÉ À RÉMUNÉRATION CONSTANTE |
|
CHAPITRE 12. |
LES COMPTES TRIMESTRIELS |
CHAPITRE 13. |
LES COMPTES RÉGIONAUX |
TERRITOIRE RÉGIONAL |
|
UNITÉS ET RÉSIDENCE |
|
MÉTHODES DE RÉGIONALISATION |
|
AGRÉGATS PAR BRANCHE D'ACTIVITÉ |
|
COMPTES DES MÉNAGES |
|
ANNEXES |
|
I. SERVICES D'INTERMÉDIATION FINANCIÈRE INDIRECTEMENT MESURÉS (SIFIM) |
|
Modifications à apporter au texte du SEC en cas de répartition des SIFIM |
|
II. CRÉDIT-BAIL, LOCATION ET LOCATION-VENTE DE BIENS DURABLES |
|
Définitions |
|
Location |
|
Location simple |
|
Crédit-bail |
|
Location-vente |
|
Traitement comptable |
|
Location simple |
|
Crédit-bail |
|
Location-vente |
|
III. ASSURANCES |
|
Introduction |
|
Définitions |
|
Assurance sociale |
|
Régimes de sécurité sociale organisés par les pouvoirs publics |
|
Régimes privés d'assurance sociale avec constitution de réserves |
|
Régimes d'assurance sociale sans constitution de réserves gérés par les employeurs |
|
Autres assurances |
|
Autres assurances vie |
|
Autres assurances dommages |
|
Réassurance |
|
Auxiliaires d'assurance |
|
Traitements comptables |
|
Assurance sociale |
|
Régimes de sécurité sociale organisés par les pouvoirs publics |
|
Régimes privés d'assurance sociale avec constitution de réserves |
|
Régimes d'assurance sociale sans constitution de réserves gérés par les employeurs |
|
Autres assurances |
|
Autres assurances vie |
|
Autres assurances dommages |
|
Réassurance |
|
Auxiliaires d'assurance |
|
Exemple numérique |
|
IV. NOMENCLATURES ET COMPTES |
|
Nomenclatures |
|
Nomenclature des secteurs institutionnels |
|
Nomenclature des opérations et des autres flux |
|
Nomenclature des soldes comptables |
|
Nomenclature des actifs |
|
Regroupement et codification des branches d'activité (A), des produits (P) et des investissements (formation de capital fixe) (Pi) |
|
Classification des fonctions de consommation des ménages (COICOP) |
|
Classification des fonctions des administrations publiques (CFAP) |
|
Comptes |
|
Tableaux |
|
2.1. |
Secteurs et sous-secteurs du SEC |
2.2. |
Catégories de producteurs, activités et fonctions principales par secteur |
2.3. |
Classement sectoriel des unités productrices suivant les principales dénominations juridiques courantes |
3.1. |
La distinction «marchandes/pour usage final propre/autres non marchandes» appliquée aux unités institutionnelles |
3.2. |
La distinction marchandes/pour usage final propre/autres non marchandes appliquée aux unités institutionnelles, aux unités d'activité économiques locales et à leur production |
3.3. |
La distinction marchandes/pour usage final propre/autres non marchandes appliquée aux unités d'activité économiques locales et à leur production |
3.4. |
Traitement du transport de biens en cours d'exportation |
3.5. |
Traitement du transport de biens en cours d'importation |
5.1. |
Nomenclature des opérations financières |
7.1. |
Nomenclature des actifs |
8.1. |
Présentation synoptique des comptes, soldes comptables et principaux agrégats |
8.2. |
Compte I: Compte de production |
8.3. |
Compte II.1.1: Compte d'exploitation |
8.4. |
Compte II.1.2: Compte d'affectation des revenus primaires |
8.5. |
Comptes II.1.2.1: Compte du revenu d'entreprise et II.1.2.2: Compte d'affectation des autres revenus primaires |
8.6. |
Compte II.2: Compte de distribution secondaire du revenu |
8.7. |
Compte II.3: Compte de redistribution du revenu en nature |
8.8. |
Compte II.4.1: Compte d'utilisation du revenu disponible |
8.9. |
Compte II.4.2: Compte d'utilisation du revenu disponible ajusté |
8.10. |
Compte III.1.1: Compte des variations de la valeur nette dues à l'épargne et aux transferts en capital |
8.11. |
Compte III.1.2: Compte des acquisitions d'actifs non financiers |
8.12. |
Compte III.2: Compte financier |
8.13. |
Compte III.3.1: Compte des autres changements de volume d'actifs |
8.14. |
Compte III.3.2: Compte de réévaluation |
8.15. |
Compte IV: Comptes de patrimoine |
8.16. |
Séquence complète des comptes du reste du monde (comptes des opérations avec l'extérieur) |
8.17. |
Compte 0: Compte de biens et services |
8.18. |
Les comptes économiques intégrés |
8.19. |
Présentation matricielle de la séquence complète des comptes et des soldes comptables pour l'économie totale |
8.20. |
Présentation schématique d'une matrice de comptabilité sociale (MCS) |
8.21. |
Exemple d'une matrice de comptabilité sociale plus détaillée |
8.22. |
Exemple d'une sous-matrice détaillée: valeur ajoutée nette (aux prix de base) |
9.1. |
Exemple simplifié de tableau des ressources |
9.2. |
Exemple simplifié de tableau des emplois |
9.3. |
Exemple simplifié de tableau combiné des ressources et des emplois |
9.4. |
Exemple simplifié de tableau entrées-sorties symétrique (produit × produit) |
9.5. |
Tableau des ressources aux prix de base et transformation prix de base/prix d'acquisition |
9.6. |
Tableau des emplois aux prix d'acquisition |
9.7. |
Tableau simplifié des marges commerciales et de transport |
9.8. |
Tableau simplifié des impôts moins subventions sur les produits |
9.9. |
Tableau des emplois des importations |
9.10. |
Tableau des emplois de la production intérieure aux prix de base |
9.11. |
Tableau reliant les tableaux des ressources et des emplois aux comptes des secteurs |
9.12. |
Tableau entrées-sorties symétrique aux prix de base (produit × produit) |
9.13. |
Tableau entrées-sorties symétrique pour la production intérieure (produit × produit) |
A.I.1 |
Conséquences de la répartition des SIFIM entre les secteurs institutionnels, y compris pour les producteurs non marchands |
A.I.2 |
Conséquences de l'affectation des SIFIM à un seul secteur fictif |
A.III.1 |
Régimes de sécurité sociale organisés par les pouvoirs publics |
A.III.2 |
Régimes privés d'assurance sociale avec constitution de réserves |
A.III.3 |
Régimes d'assurance sociale sans constitution de réserves gérés par les employeurs |
A.III.4 |
Autres assurances vie |
A.III.5 |
Autres assurances dommages |
A.IV.1 |
Compte 0: Compte de biens et services |
A.IV.2 |
Séquence complète des comptes de l'économie totale |
A.IV.3 |
Séquence complète des comptes des sociétés non financières |
A.IV.4 |
Séquence complète des comptes des sociétés financières |
A.IV.5 |
Séquence complète des comptes des administrations publiques |
A.IV.6 |
Séquence complète des comptes des ménages |
A.IV.7 |
Séquence complète des comptes des institutions sans but lucratif au service des ménages |
CHAPITRE 1
ARCHITECTURE GÉNÉRALE
1.01. |
Le système européen des comptes nationaux et régionaux («SEC 1995» ou simplement «SEC»; parfois aussi «le système») est un cadre comptable applicable au plan international permettant de décrire de façon systématique et détaillée ce que l'on appelle une «économie totale» (c'est-à-dire une région, un pays ou un groupe de pays), ses composantes et ses relations avec d'autres économies totales. Le SEC 1995 remplace le système européen de comptes économiques intégrés publié en 1970 (dit «SEC 1970», une seconde édition légèrement amendée ayant paru en 1978). Le SEC 1995 est parfaitement cohérent avec la version révisée du système de comptabilité nationale («SCN 1993» ou simplement «SCN»), méthodologie applicable au niveau mondial publiée conjointement par les Nations unies, le Fonds monétaire international, la Commission des Communautés européennes, l'Organisation de coopération et de développement économiques et la Banque mondiale. La spécificité du SEC réside dans le fait qu'il se concentre davantage sur la situation et les besoins de l'Union européenne. Comme dans le SCN, les concepts et nomenclatures utilisés dans le SEC sont harmonisés avec ceux de nombreuses statistiques économiques et sociales (emploi, industrie, commerce extérieur, etc.). Le SEC peut dès lors servir de cadre central de référence pour les statistiques économiques et sociales de l'Union européenne (UE) et de ses États membres. |
1.02. |
Le SEC comprend deux grandes séries de tableaux: a) les comptes des secteurs ( 14 ); Les comptes des secteurs présentent pour chaque secteur institutionnel, une description systématique des différentes étapes du processus économique: production; formation, distribution, redistribution et utilisation du revenu; accumulation financière et non financière. Les comptes des secteurs comprennent également des comptes de patrimoine, c'est-à-dire des états des stocks d'actifs et de passifs en début et en fin de période comptable. Le cadre entrées-sorties et les comptes des branches d'activité décrivent de façon plus détaillée le processus de production (structure des coûts, revenu généré et emploi) et les flux de biens et de services (production, importations, exportations, consommation intermédiaire, consommation finale et formation de capital par groupe de produits). Le SEC définit en outre les concepts de population et d'emploi ( 16 ) qui intéressent à la fois les comptes des secteurs et le cadre entrées-sorties. Enfin, le SEC ne se limite pas à l'établissement de comptes annuels, mais prévoit également des comptes trimestriels ( 17 ) et régionaux ( 18 ). |
Cadre d'analyse et de définition des politiques
Les huit caractéristiques des concepts du SEC
Le SEC 1995 et le SCN 1993
Le SEC 1995 et le SEC 1970
|
|
CHAPITRE 2
LES UNITÉS ET LEURS REGROUPEMENTS
2.01. |
L'économie d'un pays résulte de l'activité d'un très grand nombre d'unités qui effectuent des opérations multiples et de nature différente en vue de produire, financer, assurer, redistribuer et consommer. |
2.02. |
Les unités et regroupements d'unités à considérer dans un cadre de comptabilité nationale doivent être définis d'après les modèles d'analyse économique qu'on se propose d'étudier et non d'après les types d'unités habituellement choisis pour procéder aux relevés statistiques. Ces dernières unités (entreprises, sociétés holding, unités d'activité économique, unités locales, administrations publiques, institutions sans but lucratif, ménages, etc.) peuvent ne pas toujours satisfaire aux définitions des unités à retenir dans les comptes nationaux car elles se fondent généralement sur des critères traditionnels de nature juridique, administrative ou comptable. Les statisticiens devront tenir compte des définitions des unités d'analyse utilisées dans le SEC afin que, dans les enquêtes à réaliser sur les unités qui font concrètement l'objet de relevés, figurent progressivement tous les éléments d'information nécessaires pour évaluer les données relatives aux unités d'analyse du SEC. |
2.03. |
Le SEC se caractérise par le recours à trois types d'unités correspondant à deux modes de découpage de l'économie nationale nettement différents. Pour l'analyse des flux intervenant dans le processus de production, il est indispensable de choisir des unités qui mettent en évidence les relations d'ordre technico-économique; pour l'analyse des flux concernant en particulier les revenus, le capital, les opérations financières et le patrimoine, il est indispensable de choisir des unités qui font ressortir les relations de comportement des agents économiques. C'est à partir de ces deux objectifs que sont définies ci-après, d'une part, les unités institutionnelles, aptes à l'analyse de relations de comportement, et, d'autre part, les unités d'activité économique au niveau local et les unités de production homogène, aptes à l'analyse des relations technico-économiques. En pratique, ces trois types d'unités peuvent soit correspondre directement aux unités observées dans le cadre d'enquêtes statistiques, soit être issues du regroupement ou de la scission des unités de base d'enquêtes statistiques. Avant de définir les trois types d'unités d'analyse utilisés dans le SEC, il est nécessaire de fixer les limites de l'économie nationale. |
|
|
|
|
|
|
|
CHAPITRE 3
LES OPÉRATIONS SUR PRODUITS
3.01. |
|
3.02. |
Les principales catégories d'opérations sur produits distinguées par le SEC sont les suivantes:
|
3.03. |
Dans les comptes, les opérations sur produits sont enregistrées de la façon suivante: a) la production et les importations sont enregistrées en ressources et les autres opérations sur produits en emplois du compte de biens et services; b) la production est enregistrée en ressources et la consommation intermédiaire en emplois du compte de production; c) la dépense de consommation finale est enregistrée en emplois du compte d'utilisation du revenu disponible; d) la consommation finale effective est enregistrée en emplois du compte d'utilisation du revenu disponible ajusté; e) la formation brute de capital est enregistrée en emplois (variation des actifs) du compte de capital; f) les importations de biens et de services sont enregistrées en ressources et les exportations de biens et de services en emplois du compte extérieur des opérations sur biens et services. |
3.04. |
Le tableau des ressources rend compte de la production et des importations, tandis que celui des emplois s'intéresse à la consommation intermédiaire, à la formation brute de capital, à la dépense de consommation finale et aux exportations. Le tableau entrées-sorties symétrique enregistre la production et les importations en ressources et les autres opérations sur produits en emplois. |
3.05. |
Les ressources de produits sont évaluées aux prix de base (définis au point 3.48) et les emplois aux prix d'acquisition (définis au point 3.06), sauf dans certains cas particuliers (par exemple, les importations et exportations de biens) où des principes d'évaluation plus spécifiques sont appliqués. |
3.06. |
Si la date d'utilisation du produit ne coïncide pas avec celle de l'achat, il convient d'opérer un ajustement qui tienne compte de la variation du prix au cours de la période écoulée entre ces deux dates (à l'instar de ce qui se fait pour la variation de valeur des stocks). Semblable correction s'impose notamment lorsque les prix des produits fluctuent fortement au cours de la période comptable. |
|
|
|
|
|
|
CHAPITRE 4
LES OPÉRATIONS DE RÉPARTITION
4.01. |
Le système établit une distinction entre les transferts courants et les transferts en capital, ces derniers participant de la redistribution de l'épargne ou de la richesse plutôt que du revenu. |
|
|
|
|
|
|
PRIMES NETTES D'ASSURANCE DOMMAGES (D.71)
INDEMNITÉS D'ASSURANCE DOMMAGES (D.72)
TRANSFERTS COURANTS ENTRE ADMINISTRATIONS PUBLIQUES (D.73)
COOPÉRATION INTERNATIONALE COURANTE (D.74)
TRANSFERTS COURANTS DIVERS (D.75) Transferts courants aux institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM)
Transferts courants entre ménages
Amendes et pénalités
Loteries et paris
Indemnités compensatoires
Quatrième ressource propre des Communautés
Divers
|
|
|
CHAPITRE 5
LES OPÉRATIONS FINANCIÈRES
5.01. |
|
5.02. |
En se basant sur la définition d'une opération (point 1.33), une opération financière peut se définir comme une action réciproque convenue d'un commun accord entre des unités institutionnelles ou entre une unité institutionnelle et le reste du monde. Elle implique soit la création ou la liquidation simultanée d'un actif financier et de son passif de contrepartie, soit le changement de propriété d'un actif financier, soit encore la souscription d'un engagement. |
5.03. |
Les actifs financiers sont des actifs économiques qui se présentent sous la forme de moyens de paiement ou de créances financières ou qui sont assimilables par nature à des créances financières. |
5.04. |
Les moyens de paiement englobent l'or monétaire, les droits de tirage spéciaux (DTS), le numéraire et les dépôts transférables. Une créance financière donne à son propriétaire (le créancier) le droit de recevoir sans contre-prestation un ou plusieurs paiements d'une autre unité institutionnelle (le débiteur) qui a contracté l'engagement de contrepartie. Comme exemples d'actifs économiques assimilables par nature à des créances financières, on peut citer les actions et autres participations ainsi que les actifs partiellement conditionnels. L'unité institutionnelle qui émet semblables actifs financiers est réputée avoir contracté un engagement de contrepartie. |
5.05. |
Par actifs conditionnels (dits aussi «éventuels»), il faut entendre des contrats passés entre des unités institutionnelles ou entre une unité institutionnelle et le reste du monde qui stipulent une ou plusieurs conditions à remplir pour qu'une opération financière puisse avoir lieu. Citons, comme exemples, les garanties de paiement par des tiers, les lettres de crédit, les lignes de crédit, les facilités d'émission d'effets («NIF») et la plupart des produits financiers dérivés. Le système considère qu'un actif conditionnel est un actif financier à partir du moment où le contrat lui-même a une valeur marchande parce qu'il peut être négocié ou faire l'objet d'une compensation sur le marché. Le système n'enregistre pas les actifs conditionnels qui ne remplissent pas cette condition ( 58 ). |
5.06. |
Le système distingue sept catégories d'actifs financiers: or monétaire et droits de tirage spéciaux (AF.1), numéraire et dépôts (AF.2), titers autres qu'actions (AF.3), crédits (AF.4), actions et autres participations (AF.5), provisions techniques d'assurance (AF.6) et autres comptes à recevoir/à payer (AF.7). |
5.07. |
Dans le système, tous les actifs financiers, à l'exclusion de ceux relevant de la catégorie «Or monétaire et droits de tirage spéciaux» (AF.1), ont un passif de contrepartie. Six catégories de passifs (financiers) sont donc distinguées, qui correspondent aux catégories d'actifs financiers dont ils sont la contrepartie. |
5.08. |
La nomenclature des opérations financières suit exactement celle des actifs et des passifs financiers. Sept catégories d'opérations financières sont donc distinguées: les opérations sur or monétaire et droits de tirage spéciaux (F.1), les opérations sur numéraire et dépôts (F.2), les opérations sur titres autres qu'actions (F.3), les opérations de crédit (F.4), les opérations sur actions et autres participations (F.5), les opérations sur provisions techniques d'assurance (F.6) et les opérations sur autres comptes à recevoir/à payer (F.7). |
5.09. |
Les actifs financiers détenus et les passifs contractés (par un secteur ou le reste du monde) à un moment donné dans le temps sont enregistrés dans un compte de patrimoine (chapitre 7). Les opérations financières ont pour effet de modifier les comptes de patrimoine. Toutefois, les variations constatées entre les comptes de patrimoine d'ouverture et de clôture peuvent également être dues à d'autres flux (chapitre 6) et non à des actions réciproques convenues d'un commun accord entre des unités institutionnelles ou entre une unité institutionnelle et le reste du monde. Les autres flux comprennent les réévaluations d'actifs et de passifs financiers et les changements de volume d'actifs et de passifs financiers ne résultant pas d'opérations financières. Les premières sont portées au compte de réévaluation, les autres au compte des autres changements de volume d'actifs sous les rubriques «Destructions d'actifs dues à des catastrophes», «Saisies sans compensation», «Autres changements de volume d'actifs et de passifs financiers n.c.a.» et «Changements de classement ou de structure». |
5.10. |
Les opérations financières entre unités institutionnelles sont enregistrées dans les comptes financiers des différents secteurs dont celles-ci relèvent. Celles entre des unités institutionnelles et le reste du monde sont enregistrées dans les comptes financiers des secteurs concernés ainsi qu'au compte financier extérieur, correspondant au compte financier du reste du monde (chapitre 8). Le compte financier (d'un secteur ou du reste du monde) présente dans sa partie gauche les acquisitions moins les cessions d'actifs financiers et dans sa partie droite les accroissements moins les remboursements de passifs. Le solde du compte financier, qui est égal à l'acquisition nette d'actifs financiers diminuée de l'accroissement net des passifs, est appelé capacité (+)/besoin (-) de financement (B.9). |
5.11. |
Le compte financier d'un secteur peut être consolidé ou non. Le compte financier non consolidé d'un secteur présente les variations des actifs et des passifs financiers résultant de l'ensemble des opérations financières dans lesquelles sont impliquées des unités institutionnelles appartenant à ce secteur. Le compte financier consolidé d'un secteur reprend les variations des actifs et des passifs financiers résultant des opérations financières réalisées entre les unités institutionnelles appartenant à ce secteur et d'autres unités institutionnelles ou le reste du monde. Par rapport au compte non consolidé, le compte consolidé ne considère donc pas les opérations financières intervenant entre les unités institutionnelles faisant partie du secteur concerné. Le compte financier extérieur est consolidé par définition. |
5.12. |
Une opération financière entre deux unités institutionnelles a pour effet d'accroître la capacité/le besoin de financement de l'une et, à concurrence d'un montant identique, de diminuer la capacité/le besoin de financement de l'autre. Les opérations financières intervenant entre des unités institutionnelles appartenant au même secteur ne modifient pas la capacité de financement/le besoin de financement de celui-ci. Les comptes financiers consolidé et non consolidé d'un secteur ont une capacité/un besoin de financement identique. De même, les opérations financières entre unités institutionnelles ne modifient pas la valeur de la capacité/du besoin de financement de l'économie totale, qui est égale mais de signe contraire à celle du compte financier extérieur. Par conséquent, la valeur totale de la capacité/du besoin de financement de l'ensemble des unités institutionnelles et du reste du monde est nulle. |
5.13. |
Le compte financier par débiteur/créancier ( 59 ) (d'un secteur ou du reste du monde) constitue une extension du compte financier proposant une ventilation de l'acquisition nette d'actifs financiers par secteur débiteur et de l'accroissement net des passifs par secteur créancier. Il fournit donc des informations sur les relations entre débiteurs et créanciers et est cohérent avec le compte de patrimoine financier par débiteur/créancier (point 7.69). Pour les opérations financières ayant lieu sur des marchés secondaires, il ne fournit cependant aucune information relative aux unités institutionnelles à qui sont vendus ou achetés des actifs financiers; il ne permet donc pas de répondre complètement à la question de savoir «qui finance qui» au cours d'une période comptable. |
5.14. |
Le compte financier est le dernier de la séquence des comptes à faire état d'opérations (chapitre 8). Il ne fait donc pas apparaître de solde comptable à reporter dans un autre compte. Dans le système, le solde comptable du compte financier est identique à celui du compte de capital. Dans la pratique toutefois, un écart sera généralement constaté entre les deux du fait qu'ils sont calculés à partir de données statistiques différentes. |
5.15. |
Dans le SEC, chaque opération financière a toujours une opération de contrepartie, soit une autre opération financière, soit une opération non financière. L'accroissement ou la réduction simultanée à la fois d'actifs et de passifs financiers ou l'échange d'un actif contre un autre doivent être enregistrés dans le compte financier (d'un secteur ou du reste du monde). Lorsqu'une opération et sa contrepartie sont toutes deux de nature financière, elles modifient la composition du portefeuille d'actifs et de passifs financiers. Elles peuvent aussi faire varier les totaux à la fois des actifs et des passifs financiers des unités institutionnelles concernées ou du reste du monde, mais elles n'affectent nullement la capacité de financement/le besoin de financement, pas plus que la valeur nette. Les opérations financières peuvent également avoir pour contrepartie des opérations sur produits (chapitre 3), des opérations de répartition (chapitre 4) ou des opérations sur actifs non financiers non produits (point 6.06). Si la contrepartie d'une opération financière n'est pas de nature financière, la valeur de la capacité de financement/du besoin de financement des unités institutionnelles concernées ou du reste du monde sera modifiée. |
5.16. |
Une opération financière peut avoir pour contrepartie un transfert (courant ou en capital) (chapitre 4). Dans ce cas, l'opération financière implique soit un changement de propriété d'un actif financier, soit la reprise d'un engagement en qualité de débiteur (reprise de dette), soit encore la liquidation simultanée d'un actif financier et de son passif de contrepartie (annulation de dette ou abandon de créance). La contrepartie de la reprise ou de l'annulation d'une dette relève de la rubrique «Transferts en capital» (D.9) et est portée au compte de capital. La reprise ou l'annulation par le propriétaire d'une quasi-société de créances financières de et sur celle-ci a pour contrepartie une opération sur actions et autres participations (F.5). La reprise ou l'annulation par une administration publique de dettes d'une société publique qui disparaît du système en tant qu'unité instititutionnelle ne donne lieu à l'inscription d'aucune opération au compte de capital ou au compte financier, mais à l'enregistrement d'un flux dans le compte des autres changements de volume d'actifs (chapitre 6). La reprise ou l'annulation par une administration publique de dettes d'une société publique dans le cadre d'un processus de privatisation à mener à court terme a pour contrepartie une opération sur actions et autres participations. Par la cession des actions et autres participations, la privatisation entraîne l'abandon du contrôle exercé sur cette société publique (point 2.26). Semblable reprise ou annulation conduit à un accroissement des fonds propres (point 7.05), que celui-ci résulte ou non de l'émission d'actions ou autres titres de participation. La réduction ou l'abandon unilatéral d'une créance irrécouvrable par un créancier ainsi que l'annulation unilatérale d'une créance par un débiteur (répudiation d'une dette) ne sont pas considérés comme des opérations financières parce que ne résultant pas d'une action réciproque convenue d'un commun accord entre des unités institutionnelles ou entre une unité institutionnelle et le reste du monde. La réduction ou l'abandon unilatéral d'une créance irrécouvrable par un créancier est porté au compte des autres changements de volume d'actifs [point 6.27 d)]. La répudiation de dettes n'est pas identifiée par le système. |
5.17. |
Une opération financière peut avoir pour contrepartie des intérêts (D.41). Ceux-ci sont reçus par les créanciers et versés par les débiteurs de certains types de créances financières relevant des rubriques «Numéraire et dépôts» (AF.2), «Titres autres qu'actions» (AF.3), «Crédits» (AF.4) et «Autres comptes à recevoir/à payer» (AF.7). Le système comptabilise les intérêts sur la base des droits constatés, c'est-à-dire qu'il les traite comme revenant de façon continue aux créanciers en rapport avec le montant du principal en cours (point 4.50). La comptabilisation d'intérêts (D.41) a toujours pour contrepartie une opération financière donnant au créancier un droit supplémentaire à l'égard du débiteur. De la sorte, les intérêts sont considérés comme étant réinvestis. Le versement effectif d'intérêts n'est pas comptabilisé sous la rubrique «Intérêts» (D.41); il constitue une opération portant sur le transfert de la propriété de moyens de paiement et ayant pour contrepartie une opération financière qui a pour effet de réduire la créance financière nette du créancier vis-à-vis de son débiteur. Si des intérêts courus ne sont pas versés à la date où ils doivent l'être, il y a arriérés d'intérêts. Les intérêts courus étant cependant déjà comptabilisés dans le système, les arriérés d'intérêts ne modifient pas le total des actifs ou des passifs financiers; ils sont juste susceptibles de modifier leur classement (point 5.131). |
5.18. |
Une opération financière peut avoir pour contrepartie des revenus de la propriété attribués mais non distribués. Citons notamment les intérêts (D.41) et les dividendes (D.421) que des organismes de placement collectif ont tirés de leurs investissements et qu'ils ont attribués mais non distribués à leurs actionnaires [point 4.49 b) et 4.54 b)], les bénéfices réinvestis d'investissements directs étrangers (D.43) et les revenus de la propriété attribués aux assurés (D.44) dans le cas de polices d'assurance vie individuelle contractées en dehors de régimes d'assurance sociale. L'opération financière de contrepartie a pour résultat que les revenus de la propriété (positifs ou négatifs) sont traités comme étant réinvestis. |
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ÉVALUATION
MOMENT D'ENREGISTREMENT
CALCUL D'OPÉRATIONS FINANCIÈRES À PARTIR DES VARIATIONS DU COMPTE DE PATRIMOINE
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CHAPITRE 6
LES AUTRES FLUX
6.01. |
Les autres flux englobent la consommation de capital fixe (K.1), les acquisitions et les cessions d'actifs non financiers non produits (K.2) ainsi que les autres changements d'actifs (K.3 à K.12). Les autres changements d'actifs couvrent diverses variations des actifs, des passifs et de la valeur nette qui ne sont pas la conséquence d'opérations enregistrées dans le compte de capital ou dans le compte financier. Ils comprennent les autres changements de volume (K.3 à K.10 et K.12) ainsi que les gains et pertes de détention (K.11). |
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CHAPITRE 7
LES COMPTES DE PATRIMOINE
7.01. |
Les actifs et passifs enregistrés dans un compte de patrimoine sont évalués aux prix du marché en vigueur à la date d'établissement de ce compte. |
7.02. |
Un compte de patrimoine peut être établi pour chaque secteur, pour l'économie totale et pour le reste du monde. Quand il concerne un secteur, le compte de patrimoine fournit la valeur de tous les actifs (produits, non produits et financiers) et de tous les passifs ainsi que la valeur nette. Au niveau de l'économie totale, le solde du compte de patrimoine renseigne sur ce que l'on appelle souvent le patrimoine national ou la richesse nationale qui correspond à la somme des actifs non financiers et des créances financières nettes sur le reste du monde. Le compte de patrimoine du reste du monde, appelé compte des actifs et passifs extérieurs, comprend uniquement des actifs et des passifs financiers. |
7.03. |
Les sociétés sont censées avoir une valeur nette en plus de la valeur de leur capital-actions. Pour les quasi-sociétés, la valeur nette est nulle puisque l'on considère que la valeur de l'apport du propriétaire est égale à la différence entre ses actifs et ses passifs. Dès lors, la valeur nette des entreprises d'investissements directs résidentes qui sont des filiales d'entreprises non résidentes est nulle puisqu'elles sont considérées comme des quasi-sociétés. |
7.04. |
La différence entre le total des actifs financiers et le total des passifs est appelée valeur financière nette (point 7.67). |
7.05. |
Pour les secteurs des sociétés financières et non financières, calculer la valeur des fonds propres permet d'obtenir un indicateur intéressant du point de vue analytique. Les fonds propres sont égaux à la valeur nette (B.90) augmentée des actions et autres participations émises (AF.5). |
7.06. |
Les comptes de patrimoine, qui complètent la séquence des comptes, présentent le résultat final des entrées dans les comptes des opérations courantes (compte de production et comptes de distribution et d'utilisation du revenu) et dans les comptes d'accumulation (chapitre 8). |
7.07. |
Un compte de patrimoine renseigne sur la valeur des actifs et des passifs à un moment donné dans le temps. Des comptes de patrimoine doivent être établis au début et à la fin de la période comptable (la fin d'une période coïncidant avec le début de la suivante). |
7.08. |
Une identité comptable fondamentale lie les comptes de patrimoine d'ouverture et de clôture:
Les liens comptables entre les comptes de patrimoine d'ouverture et de clôture, assurés par les opérations et les autres changements d'actifs (autres changements de volume et gains de détention), sont schématisés à l'annexe 7.2. |
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PRINCIPES GÉNÉRAUX D'ÉVALUATION
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ACTIFS PRODUITS (AN.1) Actifs fixes (AN.11)
Stocks (AN.12)
Objets de valeur (AN.13)
ACTIFS NON PRODUITS (AN.2) Actifs corporels non produits (AN.21)
Actifs incorporels non produits (AN.22)
ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS (AF.)
POSTES POUR MÉMOIRE
COMPTES DE PATRIMOINE FINANCIER
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CHAPITRE 8
SÉQUENCE DES COMPTES ET SOLDES COMPTABLES
8.01. |
Le SEC enregistre les flux et les stocks dans un ensemble ordonné de comptes décrivant le cycle économique depuis la formation du revenu jusqu'à son accumulation sous forme patrimoniale en passant par sa distribution et sa redistribution. |
8.02. |
Chacun des comptes met en regard des opérations qui s'équilibrent, soit en vertu des définitions retenues, soit par un solde significatif reporté au compte suivant. |
8.03. |
L'enregistrement structuré des opérations en comptes articulés selon une logique d'analyse de la vie économique fournit les agrégats nécessaires pour l'étude d'une branche d'activité, d'un secteur ou d'un sous-secteur institutionnel, ou encore de l'économie totale. Le découpage en comptes a été conçu pour dégager les informations économiques les plus significatives. |
8.04. |
Les comptes sont regroupés en trois parties: a) les comptes des opérations courantes; b) les comptes d'accumulation; c) les comptes de patrimoine. Les comptes des opérations courantes traitent de la production, de la distribution et de la redistribution du revenu ainsi que de son utilisation sous forme de consommation finale; ils permettent en final de déterminer l'épargne, facteur essentiel de l'accumulation. Les comptes d'accumulation analysent les différentes composantes des variations des actifs et chaque passif des unités et permettent d'enregistrer les variations de la valeur nette (différence entre les actifs et les passifs). Les comptes de patrimoine enregistrent, en début et en fin d'exercice, les encours d'actifs et de passifs des unités, ainsi que leur valeur nette. Pour chaque actif et chaque passif, les flux enregistrés aux comptes d'accumulation sont repris au compte des variations de patrimoine. |
8.05. |
La séquence des comptes s'applique — globalement ou en partie — aux unités institutionnelles, aux secteurs et sous-secteurs institutionnels, aux branches d'activité et à l'économie totale. |
8.06. |
Les soldes comptables sont établis en brut et en net. Ils sont en brut s'ils sont calculés avant déduction de la consommation de capital fixe. Ils sont en net s'ils sont calculés après cette déduction. Il est plus significatif d'exprimer en termes nets les soldes comptables correspondant à un concept de revenu. |
8.07. |
Les comptes sont présentés selon diverses modalités: a) sous forme de comptes économiques intégrés, rassemblant en un même tableau les comptes de tous les secteurs institutionnels, de l'économie totale et du reste du monde; b) sous forme d'une séquence de comptes, fournissant des informations à un niveau plus détaillé. Les tableaux de présentation de chaque compte sont inclus dans la partie «séquence des comptes» du présent chapitre; c) sous forme matricielle, dans laquelle chaque compte est représenté par un couple ligne/colonne. |
8.08. |
Le tableau 8.1 propose une présentation synoptique des comptes, soldes comptables et principaux agrégats.
Tableau 8.1 — Présentation synoptique des comptes, soldes comptables et principaux agrégats
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Tableau 8.15 — Compte IV: Comptes de patrimoine
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Tableau 8.17 — Compte 0: compte de biens et services
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